Après notre première nuit sous la tente et nos premières piqûres d'insectes, nous remontons au-dessus du village de Zigour à travers une forêt de chênes.

Le déjeuner s'effectue à proximité d'un point d'eau où les femmes et les enfants des villages environnants viennent remplir leurs cruches.

Les villages du secteur n'ont ni électricité (quelques panneaux solaires quelquefois), ni eau courante, et pourtant les gens paraissent heureux; ils nous croisent avec le sourire et s'activent chacun à leurs tâches (les femmes et les jeunes filles nous semblent plus actives que leurs congénères masculins...).

Une distribution de cahiers et de crayons fait la joie d'un groupe d'élèves d'une école coranique.

Après le déjeuner et un premier apprentissage des règles du Ronda (jeu de cartes prisés au Maroc avec des cartes espagnoles), nous atteignons un plateau où nous recherchons des gravures rupestres datant d'environ 1600 ans avant J.C.

Le plateau que nous traversons parait désertique, mais au moment où l'on s'y attend le moins, surgit un groupe d'enfants, une mule, un troupeau de chèvres et de moutons, des champs cultivés, des bergeries...

Le soir, avant de rentrer sous la tente, nous pouvons admirer la voie lactée dans un ciel dénué de pollution ou d'éclairage parasite.